Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer

Une écriture à neuf temps

Neuf recueils rythment le projet d’un Recueil sans fin. Ils sont nés de petites notes, autant d’échos à la pratique de la méditation assise. Ces notes se sont accumulées, sont devenues par relectures et réécritures des petits poèmes, comme autant de petites « barques » qui ont fini par s’assembler dans divers mouillages… lesquels se sont multipliés et ont été « canalisés » dans un recueil… et puis un autre… et encore un autre…

Les neufs recueils peuvent se lire comme trois trilogies : la première ouvre la porte à un univers vaste, sensible aux territoires sans frontières du bouddhisme zen et du taoïsme. La deuxième conjugue la terre, l’homme et ciel. La troisième ouvre sur une voie sans fin, de la première assise à la dernière… toujours la même, toujours nouvelle.

Un recueil est arrimé à trois chapitres, chaque chapitre suscitant six thèmes (cf. la table d’orientation), chaque thème laissant éclore neuf poèmes. Trois, six, neuf : cette numérotation a un petit ancrage oriental, certes anecdotique : le trois du taiji (le Dao sans nom à l’origine du Ciel et de la Terre) ouvre sur les dix mille êtres… et un recueil sans fin. Par ailleurs dans la numérologie taoïste le six est emblème du yin, le neuf emblème du yang.

Chaque poème obéit à sa manière au neuf : il se compose de trois tercets. Chaque vers garde sa liberté pour se fondre dans le poème et n’excède jamais les douze syllabes. Ce petit jeu de contraintes renvoie aux astreintes de l’assise : il faut pour méditer une volonté, un espace, un moment et un climat propices…

Ce « neuf » par-delà toute symbolique joue sur le sens propre du mot : chaque poème ne trouve sa vertu qu’à nous tendre le miroir de l’assise où retrouver son visage originel, où renaître neuf.

Publicité
%d blogueurs aiment cette page :