Chaque jour la contemplation, la méditation, la pratique du qi gong et du taiji invitent à une perception plus fine du monde, à ressentir son unité. J’aime la matérialité de cette union, respirer, marcher, nager… Petit à petit mes mains rétives sont pacifiées, le visage se détend, le corps et tout l’intérieur s’ouvrent au grand dehors. La perspective est sans fin et j’ai pris l’habitude d’inscrire ce corps à corps avec des mots… pour le plaisir d’essayer de dire ce qui ne demande pas à être dit.
L’expérience du recueillement permet de trouver en soi un organisme vivant, comme un arbre aux milliers de feuilles qui boivent l’eau et la lumière. L’écriture de même nourrit un recueil aux milliers de feuilles. Les deux entrelacées, voilà l’objet du travail.
Ainsi quand on perçoit la sur-existence de l’assise, évidemment on n’existe plus par soi-même : la vie intensifiée, nous voilà bien plus vaste que nous ne sommes.
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